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lundi 22 avril 2013

Notre Dame des Landes : surtout ne rien lâcher !

Appel d’Agir pour l’environnement, Aitec, Les Amis de la Terre, Attac, Confédération Paysanne, FNAUT, Greenpeace, Reseau Action Climat France, Solidaires

Après la réponse, ce 15 avril, du gouvernement français aux questions formulées par les deux Directions Générales auprès de la Commission Européenne : celle de l'Environnement et celle de la Concurrence.

Après la publication la semaine dernière de trois rapports sur le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes :
  • l'un rédigé par la commission dite de 'dialogue', nommée par JM Ayrault pour apaiser les tensions après les violentes expulsions/destructions de octobre-novembre 2012,
  • le deuxième par le Comité d'experts scientifiques, censé expertiser les compensations de la destruction des zones humides et des espèces protégées, proposées par Vinci, compensations exigées par la loi sur l'eau),
  • et le troisième sur les impacts agricoles, les deux derniers demandés suite à l'enquête publique 'loi sur l'eau' de l'été 2012.

Nous constatons qu'aucun des trois groupes n'avait comme « feuille de route » le réexamen ni la remise en cause globale du projet. Ils ne se sont donc pas prononcés « pour » le projet (ni « contre » d'ailleurs!), mais ils ne l'ont pas pour autant validé.
Le rapport de la commission de dialogue valide les arguments des anti-aéroports bien au-delà de ce qu'eux même pouvaient espérer. Le travail du Comité d'experts scientifiques porte le coup le plus rude au projet en refusant clairement la validation de la méthode de compensation proposée par Vinci. Les impacts sur l'agriculture sont également jugés sous-estimés et beaucoup trop importants.

Le coup de grâce est donné par le Comité Permanent du Conseil national de protection de la nature qui confirme la nécessité de mener des études sérieuses (d'une durée probable de 2 ans) et de remettre la méthodologie à plat

La multitude de compléments d'études ou de modifications demandés devrait en bonne logique conclure à l'abandon du projet, ce que nos organisations attendent depuis longtemps. Jamais les réserves émises sur ce projet n'ont été aussi fortes et nombreuses et pourtant, ses porteurs, Jean-Marc Ayrault et des élus des collectivités territoriales en tête, s'y cramponnent, réaffirment leur foi dans le bien-fondé du projet et leur volonté de le faire aboutir au lieu de saisir l'opportunité d'un recul légitime et digne.

Mais ne nous y trompons pas : la bataille est loin d'être gagnée, les décisions juridiques déjà prises localement permettent les expulsions à tout moment.

Montrons notre détermination contre ce projet, ne laissons pas les forces répressives reprendre du terrain.
Tous à la chaîne humaine du 11 mai autour de la Zone à Défendre de Notre-Dame-des-Landes, puis au grand rassemblement de l'été les 3 et 4 août !

Sème ta zone : le Préfet tente de semer la pagaille parmi les opposants !

Suite au communiqué de presse que nous avons fait paraître lundi 15 avril et surtout suite à des articles parus dans certains médias, des personnes, voire des comités de soutien, s'interrogent sur la stratégie de l'ACIPA.
L'éloignement géographique n'est pas bien propice à des échanges directs qui auraient permis une meilleure compréhension de la situation.
La ZAD est partout. Dans l'idée, oui ! Mais alors se pose la question de la représentation que s'en font les personnes plus éloignées et tous ceux qui ne peuvent pas évaluer, ou vivre, autant qu'ils le souhaiteraient la situation sur le terrain. C'est sûrement un aspect de la question à... creuser.
Les membres de l'ACIPA ne sont pas les seuls, loin de là, à côtoyer les occupants de la ZAD (au sens le plus large, qu'ils soient là depuis des générations ou depuis quelque temps).  Nous constatons que celles et ceux qui s'imprègnent de la situation sur le terrain font état du souhait majoritaire des occupants de ne pas, ou plus, choisir l'option de la confrontation avec les gendarmes.
C'est tout bonnement la réalité.
Reste la façon de le dire ou, pour certains, le choix de ne pas le dire.

Les évènements du lundi 15 sur la ZAD, que l'on espérait ne plus revoir, sont au cœur des tensions car les grenades et les lacrymos ont encore parlé !

Le feu de l'action ne s'est pas éteint dans l'esprit de l'ACIPA au soir du 15 avril et les quelques interviews qui ont été réalisées par téléphone, sorties d'un contexte brûlant, ont suscité des propos qu'il faut considérer comme autant de paroles d'exaspération, en réaction à chaud et forcément incomprises par certains mais aussi confortées par d’autres.
Nous savons bien que la victoire ne sera pas militaire car à tout moment une décision du gouvernement pourrait faire évacuer le secteur en deux coups de cuiller à pot.
Par contre nous avons fait, tous ensemble, se retourner une situation qui a fait naître l'HÉSITATION au sein de ce gouvernement. Cette situation est fragile.

Hier, le préfet a retiré les forces de police de la zone mais elles ont cependant continué à la survoler en hélicoptère. Selon l'AFP, le préfet se réserve le droit de remettre en place le dispositif si les routes sont obstruées ou creusées, notamment.
Des routes libres avec des points d'information accueillants mais aussi avec des barrages prêts à y être placés rapidement au moment propice, nous semblent être un bon choix, après la nécessité des blocages dus à l'opération César.
L'ACIPA n'a pas changé de stratégie, au grand dam des porteurs de projet et des membres de la commission dite « du dialogue » qui ont aussi essayé de nous faire revenir sur notre décision de boycott.

En complément et afin de clarifier une situation que les pouvoirs publics semblent vouloir tirer à leur avantage, quelques précisions concernant notre visite à la Préfecture :

Nous avons reçu deux propositions de rencontres pour la semaine passée :

La première, pour le mercredi 17 avril, avait pour objet la présentation des conclusions de la commission dite « du dialogue », réunion organisée sous l'égide de la commission de suivi des engagements de l'Etat sur le projet aéroportuaire, et à laquelle nous sommes conviés à chaque fois qu'elle se réunit.
Et comme à chaque fois, nous avons décliné ce rendez-vous en réaffirmant que nous ne participions pas ni ne participerons jamais à une réunion d'accompagnement du projet.

Le 2ème rendez-vous proposé par le préfet était pour le jeudi 18.

L'actualité sur le terrain étant pressante, et sans toutefois être dupes ou naïfs, nous avons pensé qu'il pouvait y avoir un lien, même inavoué, avec notre demande d'entrevue faite en novembre, au plus fort des interventions policières, demande non honorée par le préfet à l'époque. De plus, il nous semblait important d’essayer de connaître sa stratégie vis-à-vis de l'opposition au projet sur le terrain.
Nous sommes donc allés à ce rendez-vous avec le CéDpa invité conjointement.

Le préfet y a évoqué le fait qu'un allègement du dispositif policier était envisagé, a précisé qu’il serait rétabli en cas de nouvelles tranchées, et il nous a informés d’un changement dans l’organisation des fouilles archéologiques qui seraient planifiées juste avant les travaux correspondants.

Il est toujours dans l'esprit de construire cet aéroport et pour lui les réserves des commissions ne sont que des détails qu'il faut réécrire pour certains, compléter pour d'autres. Nous resterons quant à nous vigilants sur le strict respect des 12 réserves de la commissions d’expertise scientifique.

Cette invitation avait pour but de nous arracher un accord de participation aux réunions complémentaires en lien avec les préconisations de la commission « du dialogue », de nous associer aux nouvelles obligations d'études, et de devenir - en quelque sorte - des facilitateurs sur le terrain.
Il va de soi qu’il ne saurait en être question. 

Il n’y a eu aucune « négociation » de quelque nature que ce soit.

Le 11 mai prochain la grande chaîne humaine organisée par les 45 organisations membres de la coordination, dont l’ACIPA, va rassembler tous les opposants. Les porteurs du projet d'aéroport seraient heureux d'y voir peu de monde. Tous ensemble, nous leur refuserons ce plaisir.

L’ACIPA appelle donc tous les comités de soutien et toute la population adhérente ou sympathisante, à poursuivre tous ensemble la lutte jusqu’à la victoire en participant très nombreux à cette grande chaîne humaine et au rassemblement des 3 et 4 août.
Ne nous laissons pas diviser !!!

mercredi 17 avril 2013

Communiqué de COPAIN44 suite à la présentation devant le juge d'un de ses membres.


Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes le 17 avril 2013


Aujourd’hui mercredi 17 avril le paysan membre du Collectif COPAIN 44 a été transféré très tôt au tribunal de Saint-Nazaire pour être présenté devant le juge des libertés et de la détention.

Il est convoqué pour comparution devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire le 21 mai à 14 Heures pour répondre d’un refus d’obtempérer et d’un refus de prélèvement ADN. La Juge a décidé de le placer sous contrôle judiciaire jusqu’au jugement l’obligeant à un passage hebdomadaire à la gendarmerie de Couëron.

Nous rappelons que les faits reprochés se sont déroulés dans le cadre d’une action collective non violente, conviviale et constructive.

Nous déplorons l’ampleur des moyens mis en œuvre pour contrer la résistance paysanne.

Aujourd’hui, les paysans force de proposition constructive pour l’avenir des territoires de la ZAD ne se laisseront pas enfermer dans la criminalisation de leurs actions.

Le Copain 44

Contacts presse:
Cyril Bouligand: 06 21 04 76 84
Dominique Guitton: 06 30 47 01 56
Vincent Delabouglise: 06 87 52 34 26 


mardi 16 avril 2013

Communiqué de COPAIN44 suite à la garde à vue d'un de ses membres.

 
 
Communiqué de presse - Châteaubriant le 16 avril 2013
 
Depuis ce matin 7 heures, mardi 16 avril, un paysan membre du COPAIN44, très engagé contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, est retenu en garde à vue à la gendarmerie de Châteaubriant, accusé d'avoir refusé de se laisser contrôler pour la nième fois samedi soir en quittant "Sème ta ZAD" en tracteur.
 
On lui reproche aussi sa participation aux dégradations d'une maison en octobre dernier lors d'une action organisée pour sauver cette maison d'une destruction assurée, maison finalement détruite par AGO/Vinci.
Manifestement, malgré les discours d'apaisement du préfet, les pouvoirs publics ont décidé de judiciariser les militants les plus engagés dans la lutte contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
 
Suite à la garde à vue, notre copain paysan risque une mise sous contrôle judiciaire et donc peut-être une interdiction de présence sur la ZAD.
Nous ne nous laisserons pas intimider et nous appelons à poursuivre le combat.
 
Contacts presse:
Cyril Bouligand: 06 21 04 76 84
Dominique Guitton: 06 30 47 01 56
Vincent Delabouglise: 06 87 52 34 26
 
 

lundi 15 avril 2013

Affrontements déplorables carrefour du chemin de Suez à Notre-Dame-des-Landes

Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes, le 15 avril 2013


L'opération "Sème ta ZAD" fut une belle réussite malgré les conditions climatiques, avec une ambiance conviviale et familiale, témoignage d'une réelle complicité entre les divers mouvements de la lutte contre le projet d'aéroport.
Les gardes mobiles s'étaient retirés des carrefours des Ardillères et du chemin de Suez, dit la Saulce, permettant le bon déroulement de cette manifestation d'installation de projets paysans.
La journée fut paisible et la circulation fluide.

Les forces de police sont revenues aux Ardillières et au carrefour de Suez. En ce dernier lieu, des affrontements ont dégénéré dans une violence réciproque, ce que nous déplorons.
L'ACIPA et l'ADECA regrettent que des tranchées aient été creusées sur la seule route encore utilisable normalement, offrant un prétexte à l'affrontement et entraînant l'escalade de la violence de part et d'autre.
Elles déplorent la présence policière à ces deux carrefours et n'en comprennent pas la raison, puisque suite aux conclusions des différentes commissions, les travaux seront inévitablement retardés de plusieurs mois.
Elles réaffirment leur soutien aux actions créatives de projets porteurs d'avenir pour de nombreux habitant-e-s et paysan-ne-s sur la ZAD, dans un climat de dialogue et de partage entre tous les opposants.

Contact presse :
Julien Durand : 06 33 51 01 25

vendredi 12 avril 2013

Conclusions de la commission du dialogue - English version

Transfer of Nantes-Atlantique Airport
Report of the Dialogue Commission
by Claude Chéreau, Claude Brévan and Rouchdy Kbaier
9 April 2013


Original: French
Original Address: http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/SC600413040916180-1.pdf
Move to : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Le_rapport_de_la_commission_de_dialogue.pdf on 12th of April.
Full report: 64 pages
pages 58 to 64: Conclusions and Recommendations




Conclusions and Recommendations


1.  Air traffic growth at Nantes seems set to continue, albeit at a slower rate than over the past few years. Forecasts to 2030 are realistic, judging by growth over the past years, which has been faster than was only recently considered optimistic. The hypothesis of nine million passengers by 2050 is however more in the nature of an aim put forward for the purposes of calibrating a development project rather than a forecast, given the economic and social uncertainties over such a span of time.  If in the long run the project were ever to reach that number of passengers, an international airport in the West of France would not relieve air traffic at Charles-de-Gaulle Roissy, as some have stated, but would rather allow the « Grand Ouest » area to do away with the need to go through Paris to gain access to European as well as major French cities. This airport would represent the implementation of a decentralisation policy.

2.   The current airport could only accomodate significant growth in passenger numbers if large-scale and disruptive work were to be undertaken. Air traffic forecasts estimate a number of four million passengers by 2018-2020, which is equivalent to the saturation level estimated at the time of the public debate held for the existing terminal. Sucessive retrofits and extensions have not led to an improvement of its operations and have taken up a substantial amount of space while requiring an increased number of pathways and security areas. This possibility of a re-design was however one of the main arguments put forward by those opposing the transfer of the airport to a new location.

The commission recommends that Government services undertake a more in-depth evaluation of the Nantes-Atlantique retrofitting costs both with the current runway and with the runway orientation changed crosswise. This assessment would present the advantage of putting an end to sterile polemics, as it would be based on concrete and verifiable facts.  It could be carried out with the involvement of those opponents who would be prepared to have their data compared to such an estimation.

Moreover, beyond 55000 aircraft movements, the airport nuisance to the residents of Nantes would be excessive. The redesigning of Nantes-Atlantique does not therefore appear to the Comission to be a viable long-term solution.  Technically difficult and highly disruptive to local residents, this option would amount to a voluntary limitation of airport capacity, thereby preventing the amortization of the refurbishment costs which would be incurred for even a limited capacity increase. This option would be detrimental to the economic development of the region.

3.   Many questions remain as to the future development of the Nantes-Atlantique site.  It is essential to clarify the issue of its planning once the commercial airport is transfered away.
The Commission recommends the following:

-     Reach a decision quickly as to whether or not to preserve the runway for Airbus, and define the company's needs for expansion.
-    Specify the actual surface area that would made available by the airport transfer, as well as the use to which that area would be put. Theoretical figures have varied, from 252 hectares including 70 hectares to be integrated into an urban forest in the city, after clearing of the airport site, to a more reduced figure of 80 hectares more recently put forward.
-  In general terms, provide for public consultations on a comprehensive development project for these districts located in the South of the Nantes conurbation.

4.   The noise exposure maps for Nantes-Atlantique and Notre-Dame-des-Landes were established on assumptions that should be updated to take into account new aircraft movement forecasts as well as technical advances in aircraft design.

A draft noise exposure map has been developed for Nantes-Atlantique at the request of the Commission. Such a map should be developed for Notre-Dame-des-Landes as well. The Commission morevoer recommends that sound insulation grant schemes be liberally applied in proximity to the Notre-Dame-des-Landes airport, as noise is more sharply perceived in a quiet environment than in an urban setting which is already noisy.  The Commission moreover recommends that recreational aviation and sightseeing flights, which are very noisy, be entirely barred from the projected airport.

5.  The medium-term change of scale of the transfered airport, with a greater number of point-to-point connections to destinations with economic potential may represent an advantage for the competitiveness of the Loire and Bretagne regions by opening them up to areas outside France and attracting international business and tourism. Even though international traffic represents 50% of the total volume at Nantes-Atlantique, this airport lags behind in this respect, as it only offers 25 European destinations (not all of which are cities with economic potential), while Lyon offers 40. The Commission nevertheless emphasizes that while rapid and high-performance access without transit through Paris is a need for businesses, especially as regards the option of making return journeys in the same day, such access is nevertheless not sufficient.  Such an advantage would remain merely potential until such time as it could be realized within the framework of an export-oriented economy and with the establishment of international businesses in the region. Similar statements apply to the development of tourism or business travel originating outside the region.  Such travel could be boosted if direct connections were established to the capitals and major cities of Europe. These are not however the destinations currently being served by Nantes-Atlantique, as the focus is primarily on  purely holiday destinations.  Developing demand would also require active measures to promote the potential for tourism in the « Grand Ouest » region of France, knowledge of which is still quite limited abroad.

6.  The proliferation of airports in the Pays de la Loire and Bretagne regions was referred to on several occasions and attributed to poor air transport policies.  It would seem necessary to give some thought to the airport network in Western France in order to rationalize the high number of airports, many of which do not have the critical mass needed to operate financially independently or to provide regular services to a range of destinations. The future of Rennes St-Jacques airport was brought up several times, some believing it would eventually be closed, while others considered that it might be used for business travel and freight.  Amongst the many airports in the region, only Brest's future stands unchallenged, as that town is remote and therefore has its own catchment area for travel. The argument that airlines choose their own airports is a limited one: such freedom of choice should not prevent regions from possessing an airport with a sufficiently large number of potential users to provide a full offer of destinations.

7.  Access to the airport by public transportation is a topic that gave rise to many questions and much scepticism, and would warrant clarification.  While road access is established and provided for in the Déclaration d'utilité publique, uncertainties remain as regards access by public transportation.  The Nantes-to-Chateaubriand tram-train will begin operations in 2014, but there is no prospect or certainty whatsoever that the tram-train line to Notre-Dame-des-Landes will be built. This project was « associated » with the airport project when the public enquiry was held, and the Commission of Inquiry had emphasized the need to take resolute steps towards its implementation.  It would currently appear that assessments of the profitability of such an infrastructure have led to its being shelved altogether. Very firm committments on replacement options should be made and widely publicized. As to the Rennes-Nantes high-speed train connection, it is included in the National Transport Infrastructure Plan (SNIT) currently undergoing revision. If this project is indeed approved, it will nevertheless clearly only be built in a more distant future, given the scarceness of financial resources.  The impact of such a lengthy delay on the airport's prospects for growth should be assessed.

8.  The elected representatives of the Erdre et Gèvres municipalities (CCEG) informed the Commission that they were encountering difficulties with a projet which extended beyond the boundaries of their localities and seemed to enjoy a de facto status of extraterritoriality. The Commission deems it necessary for the conditions of establishment of the airport on the territory of Erdre et Gèvres and of the Pays de Blain to be determined without delay and to be subjected to a joint local development approach led by the local authorities directly concerned, in association with the large municipalities. It is the Commission's view that a dual approach should be adopted: the large municipalities along with the localities should be mobilized, and both should be involved upstream in the process, as early on as the preparation of the financial instruments to be mobilized within the framework of the future planning for the State/Region projects and the operational programs FEDER, FEADER, LEADER (2014 to 2020), amongst others.

9. The Commission furthermore believes that national and European financing should be leveraged for farmer-led projects, whose involvement should be sought as of the preparatory phase relating to the above financial instruments.

10. The sensitive nature of the environmental issues relating to the impact of the projected airport and of the accompanying road scheme on agricultural land as well as on the natural environment, wetlands, and protected species was emphasized by elected representatives, agricultural unions and nature protection organisations, all of whom communicated their concerns relating to the design and implementation of the compensatory measures proposed by the two project owners. The Commission recommends that the reports of the Task Force of Independent Scientific Experts and of the Agricultural Commission be carefully analysed before any decision is taken, and that the reasons guiding such a decision be explained to the public as clearly as possible. 

Whatever the outcome of this decision, the Commission is of the view that three elements must be significantly strengthened:

   information of and exchanges with the public in an approach based on transparency.
-   beyond the existing or planned follow-up structures, clearly expressed objectives for compensation should be established and accompanied by easily verifiable committments on the part of the projet owner and the State.
-  determination of the mechanism for public participation in implementing these measures.

11.  A Peri-urban Agricultural and Natural Protection Perimeter (PPEANP or PEAN) covering 19300 hectares was established and now constitutes a green belt which must be preserved exlusively for agricultural purposes for several decades. However, the Commission, having heard the concerns expressed by the farmers, questions this provision, which should not represent an excessive constraint to farmers, and recommends that it be made the subject of a plan of action.

12.  The Grand-Ouest airport [Notre-Dame-des-Landes] aims to be exemplary in environmenal terms.  While this aim seems to be met as regards the design of the building and of the airport facilities, it is not achieved in the very large scale consumption of nature areas and agricultural land. Given the importance of these two aspects, we believe a better balance should be struck between the interests of the project and the agricultural and environmental dimensions, even though this may slightly diminish the landscaping of the airport area.

To this end, it is essential to reduce as much as possible the area of surfaces to be sealed or otherwise removed from agricultural use.

Reduce the surface area of car parks by diminishing the average size of each parking slot and by increasing the proportion of parking spaces in vertical parking garages once requirements reach 7500 slots.

Set aside at a minimum 250 hectares of the land currently designated as « available for development » for a sufficient length of time to allow for the verification of the effectiveness of  compensatory measures established for the construction of the first phase of the project.

Reduce the surface area of land designated as « available for future development », as a 200-hectare business park is planned near the site and the Grand-Ouest airport [Notre-Dame-des-Landes] is not designed to process any major volume of freight.

Seek to leverage the value of any residual land of over one hectare in area.

Examine the option of moving the Eastern section of the road scheme as close as possible to the occupied sections of the concession area, including the possibility of abandoning the traffic calming road design.


Proposals of a more general nature:

13.  The matter of the disconnection of a main project from its ancillary projects is a problem which extends beyond the Grand-Ouest [Notre-Dame-des-Landes] airport project. It is the view of the Commission that comprehensive public debates should be held on the project as a whole, i.e. on the main project, its transportation access and any other ancillary projects, and that the respective project owners should, following these debates, state their intention either to implement, to amend, or to abandon these projects.

14.  With a view to informing the public as fully as possible, and in order to integrate the surface areas required for environmental compensation into the project at an early stage, i.e. as of the Déclaration d'utilité publique, it appears essential for the project owner to be able to evaluate these requirements so as to include them into the overall project cost/benefit analysis.


Signed:
Claude Brévan
Claude Chéreau
Rouchdy Kbaier



Thanks to @takammmo  for the translation

Conclusions de la commission du dialogue

Le rapport en français est en ligne sur le site du ministère des transports.

Nous en avons extrait les conclusions









mardi 9 avril 2013

L'ACIPA et tous les opposants au projet d’aéroport restent mobilisés

Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes, le 09 avril 2013

Au vu de la communication gouvernementale en l’état, nous constatons que tous les arguments avancés par les associations anti-aéroport depuis le débat public en passant par les enquêtes d’utilité publique et les enquêtes loi sur l’eau sont reconnus sur la forme et sur le fond.

En conséquence, l’occupation et la protection de tous les sites de la ZAD sont totalement justifiées.
Ce qui est déjà détruit est inacceptable. 

La mobilisation continue à travers les prochains rendez-vous : Sème ta ZAD le 13 avril, Chaîne humaine le 11 mai, ainsi que le grand rendez-vous de l’été, les 3 et 4 août.

Il en sera ainsi jusqu’à l’arrêt définitif du projet, par l’abrogation de la DUP.

La seule solution raisonnable, c’est l’optimisation de Nantes-Atlantique.

Contact presse :
Julien Durand : 06 33 51 01 25

mercredi 3 avril 2013

Neuf nouveaux paysans et paysannes à la ferme de Bellevue



Plus de deux mois que les paysans du Copain 44 et des autres départements, les membres des comités de soutiens et les zadistes occupent et protègent la Ferme de Bellevue!

Le jeudi 28 mars, par le rendu du jugement du deuxième référé déposé par AGO Vinci, le Tribunal d'Instance de Saint Nazaire condamnait les huit paysannes et paysans déclarés résidents à la ferme de Bellevue, à l'expulsion immédiate de la maison d'habitation de la ferme, sous astreinte de 50 euros par jours et par personne.
Rassemblement à Bellevue lors de l'annonce du jugement le 28 mars 2013
Après avoir déclaré ne plus résider dans la maison de la ferme de Bellevue, les huit ont rejoint les 10 précédents en procédure d'appel. Ce sont donc, aujourd'hui 18 paysannes et paysans du Copain 44 qui sont poursuivis en justice par AGO Vinci.

Dès le 1er avril, neuf nouveaux paysans et paysannes se sont déclarés occupants des bâtiments et exploitants des terres de la ferme de Bellevue depuis le 28 mars 2013.

Les bâtiments agricoles de la ferme n'étant pas concernés par les deux précédents jugements, si le concessionnaire AGO Vinci persiste à vouloir expulser les occupants, il devra passer par une nouvelle procédure auprès du Tribunal de Grande Instance de Saint Nazaire.

Les paysans du Copain 44 et autres réaffirment, par cette occupation de l'ensemble de la ferme de Bellevue, leur volonté d'empêcher toute démolition ou saccage de terres sur l'ensemble de la Zad, de garantir la pérennisation des fermes en place et préserver le potentiel d'installation de nouveaux paysans lorsque ce projet inutile et destructeur sera enfin abandonné.

Contacts presse:
Cyril Bouligand: 06 21 04 76 84
Dominique Guitton: 06 30 47 01 56
Vincent Delabouglise: 06 87 52 34 26

Le Copain 44


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