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jeudi 26 septembre 2013

Plan d’Exposition au Bruit : encore un argument qui tombe !

Communiqué de presse du CéDpa - jeudi 26 septembre 2013

Le CéDpa a fait réaliser une étude de Plans d'exposition au bruit (PEB) prévisionnels sur Nantes Atlantique par un cabinet spécialisé européen indépendant, Adecs Airinfra.

Le résultat est sans équivoque : l'argument du bruit  qui deviendrait insupportable et empêcherait l'urbanisation sur Nantes est un mensonge. (Un de plus ?)
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Les PEB calculés à 10 et 20 ans  (2022 et de 2032) couvrent une superficie moindre que le PEB en vigueur aujourd'hui. L'Ile de Nantes et la Zac des Iles à Rezé restent  en dehors de la zone C du PEB, celle qui empêche de construire des nouveaux logements. En effet, il faudrait entre 160 000 et 230 000 mouvements d'avions (14 à 19 millions de passagers… contre 3,6 aujourd'hui) pour que cette zone C atteigne l'Ile de Nantes.

Pour accueillir davantage d'habitants, l'agglomération n'a pas besoin de déménager son aéroport ! 

Indirectement, l'étude montre que le PEB en vigueur actuellement sur Nantes Atlantique est totalement surestimé : il a été basé sur 110 000 mouvements (!) et a pris en compte des avions déjà anciens pour l'époque, donc bruyants. Dans 20 ans, on estime qu'il y aura plus de mouvements d'avion qu'aujourd'hui mais des avions moins bruyants. Pour ne pas être accusé d'optimisme, le cabinet d'étude a aussi fait les calculs en gardant les mêmes types d'avions qu'en 2012 : les PEB restent inférieurs à celui en vigueur actuellement.

Les conclusions de cette étude confortent les conclusions relatives au maintien de l'aéroport de Toulouse : des  avions plus gros, mais moins bruyants et mieux remplis ; moins de mouvements que prévu. C'est une tendance générale ; à Nantes, sur les huit premiers mois de 2013, le nombre de mouvements baisse de 1,4 % alors que le nombre de passagers augmente (9%)... A Toulouse, l'Etat conclut à l'inutilité d'un déplacement ; à Nantes, on conclut à l'inverse. Comprenne qui pourra …

La commission du dialogue avait souhaité une étude complémentaire sur le PEB. Le Ministre des transports a réaffirmé son attachement à une totale transparence. Nous attendons désormais sereinement la confrontation de l'étude Adecs Airinfra avec celle de la DGAC qui a curieusement présenté à Bruxelles un PEB couvrant une grande partie de l'agglomération…

Tous les documents sur le site du CéDpa : http://aeroportnddl.fr/articles.php?lng=fr&pg=624

lundi 23 septembre 2013

Notre-Dame-des-Landes : la mauvaise foi de la France devant l’UE



Devant la commission des pétitions du Parlement européen, la France a assuré mardi dernier qu’elle respectait le droit européen et a demandé aux instances européennes de lui faire confiance pour la suite de la procédure d’autorisation de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La Commission européenne a estimé qu’il n’y avait pas à ce stade suffisamment d’éléments pour engager une « procédure d’infraction formelle » contre la France.

Elle a toutefois annoncé qu’elle continuerait de suivre de près l’évolution du dossier, notamment la prise en compte des effets environnementaux cumulés du projeti, en partie ignorés par les porteurs de projet, comme le constate la Commission. La pétition des associations de protection de la nature et de l’environnementii reste ouverte devant la commission des pétitions dans l’attente des prochaines décisions prises par la France.
Un rapport scientifique qui dérange

Dans sa défense, la France a totalement passé sous silence l’ampleur des critiques émises par le collège scientifique sur le dossier « loi sur l’eau ». Le rapport des experts, qui ont été nommés par l’Etat, invalidait entièrement la méthode de compensation des destructions de zones humides occasionnées par l’aéroport et mettait sérieusement en doute le respect par la France de la directive-cadre sur l’eau. Cette omission a pour l’heure permis d’éviter la sanction européenne, la commission ne s’étant pas encore prononcée sur cet élément.

Le casse-tête de la loi sur l’eau

Ce report au niveau européen ne change rien au casse-tête auquel sont confrontées les autorités françaises s’agissant du respect de la loi sur l’eau. L’application stricte de cette dernière, visant à la préservation des ressources aquatiques, est une motivation constante de nos associations car elle aura un effet d’exemplarité à l’égard de tout projet d’infrastructure.

Les associations demandent au Ministre de l’environnement que les modifications qui seront apportées au dossier « loi sur l’eau » fassent l’objet d’une analyse par les membres du collège scientifique ayant examiné la première mouture. Il est en effet indispensable que les mêmes experts puissent contrôler que les réserves fondamentales qu’ils avaient posées ont été levées. Ce n’est pas ce qu’envisage actuellement l’État français, puisqu’un comité scientifique entièrement nouveau a été nommé le 28 août 2013, et ce pour le seul suivi de la mise en œuvre des mesures compensatoires, alors même que celles-ci n’ont toujours pas été validées. On relèvera que ce nouveau comité ne comporte aucun spécialiste des questions d’eau.

De tels comportements démontrent une fois de plus la volonté de l’État d’imposer ce projet d’aéroport par tous les moyens y compris les plus inavouables.

Contacts presse :
Yves Lepage, Président de FNE Pays de la Loire
Tél : 06 88 81 16 27
Hervé Le Strat, Vice-président de Bretagne-Vivante
Tél : 06 82 83 27 97
Guy Bourlès, Vice-président de la coordination régionale LPO Pays de la Loire
Tél : 06 08 36 47 16
Roberto Epple, Président de SOS Loire Vivante
Tél : 06 01 45 47 01
Gilles Huet, Délégué général d’Eau et Rivières de Bretagne
Tél : 06 80 25 21 90
Benoît Hartmann, porte-parole de FNE
Tél : 06 87 70 41 07

____________________________________
iLa France fait déjà l’objet d’une procédure d’infraction auprès de la Commission pour l’irrespect de la directive sur les évaluations environnementales des plans et programmes. Le programme aéroportuaire entre dans le champ de cette dernière car englobe plusieurs projets : plateforme aéroportuaire, desserte routière, programme viaire, ligne tram-train, zones d’activités, franchissement de la Loire, liaison LGV, etc.
iiFrance Nature Environnement, FNE Pays de la Loire, Bretagne Vivante, la Coordination régionale LPO Pays de la Loire, SOS Loire-Vivante / ERN France, Eau et Rivières de Bretagne.

samedi 21 septembre 2013

Nous serons là ! - Lettre ouverte de Michel Tarin à tous les comités de soutien

Depuis le 17 septembre, jour de la seconde audition des pétitionnaires de Notre Dame des Landes par la commission des pétitions du parlement européen, les pro-aéroport pavoisent ! Laissons-les pavoiser ! Nous avons pris la mesure de l’immense collusion entre le PS, l’UMP et Vinci encore une fois sur ce sujet. Ils vont vouloir passer en force ? Nous serons là !

Pour nous rien n’a changé depuis ce mercredi-là ! La pétition n’a pas été close malgré l’insistance de quelques députés (un lobbying béton avait été pourtant organisé !) et nous pourrons donc continuer à intervenir à Bruxelles ; tout comme la commission européenne nous serons bien sûr, nous aussi, très attentifs à la suite et nous sommes prêts à attaquer juridiquement tous les arrêtés à venir ! Les expulsions ne sont toujours pas possibles, les propriétaires refusant l’expropriation sont de plus en plus nombreux, etc…La résistance est là !

Cet aéroport ne se fera pas car nous avons raison – économiquement, écologiquement, juridiquement et politiquement - de nous battre contre ce projet fou ! Nous sommes la force qui gagnera !

Cet aéroport ne se fera pas car nous l’empêcherons par tous les moyens en notre possession ; nous utiliserons la désobéissance civile ! On nous arrêtera ! On nous mettra en taule ! Nous ne lâcherons rien ! La violence sera en face !

J’irai avec mon bâton (avec les forces qui me restent et dans la non violence !) sur le terrain et nous le défendrons mètre carré par mètre carré ! Je n’utiliserai pas mon bâton pour cogner sur les forces de police mais, comme lorsque les copains du Larzac montaient à Paris, nous ferons résonner le chant de nos bâtons sur les terres de la ZAD pour les protéger du saccage programmé.

J’en appelle à tous les comités de soutien de France et de Navarre ! Tenez-vous prêts à revenir cet hiver à Notre Dame des Landes ou à occuper les centres de décision politique là où vous êtes ! Ensemble, comme nous l’avons déjà démontré par nos actions et nos rassemblements, nous allons, non seulement arrêter ce projet d’un autre temps mais aussi et surtout, faire prendre conscience qu’un autre développement et un autre monde sont possibles !

Et à vous les porteurs du projet, je dis : « Chiche ! Revenez essayer de vider la zone ! »

Michel Tarin

jeudi 19 septembre 2013

Les lois devront être respectées



Communiqué de presse du Copain 44 du 19 septembre 2013


Mardi 17 septembre, la Commission Européenne a clairement exprimé qu'elle restait très attentive à l'évolution globale du dossier de transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique, aux décisions qui seront prises concernant les moyens de compensation, non encore définis, liés à la loi sur l'eau. Rejoignant notre demande, elle a affirmé attendre une évaluation globale des impacts environnementaux incluant tous les chantiers connexes.

Malgré le lobbying politique musclé, elle a refusé de clore la pétition déposée par les opposants au projet.

Cette position n'est pas une autorisation à quelques velléités que ce soit de la part des porteurs du projet. L'ensemble des acteurs politiques nationaux devront respecter les règles qu'ils ont eux mêmes fixées.

Nous, paysans du Copain 44, du grand ouest et de France, tenons à rappeler aujourd'hui, que, contrairement à la Commission, nous n'attendrons pas des dégâts irréversibles pour évaluer des manquements à la loi européenne. Nous nous opposerons fermement à tout début de travaux quels qu’ils soient, tant que n'auront pas été étudiées toutes les solutions alternatives proposées par les opposants et les commissions nommées par l'Etat et tant que les procédures juridiques n'auront pas été épuisées.

Nous nous associons aux autres organisations d'opposants pour demander, instamment la venue d'une délégation parlementaire européenne sur le site du projet.

Nous en profitons pour réinviter tous les élus de Loire-Atlantique et du Grand Ouest à venir nous rendre visite à Notre-Dame-des-Landes, sur La Zad et à la Ferme de Bellevue pour évaluer par eux même les enjeux que nous défendons, notamment à propos de la forte consommation de terres agricoles.

Le Copain 44

Contacts presse:
Cyril Bouligand: 06 21 04 76 84
Dominique Guitton: 06 30 47 01 56
Vincent Delabouglise: 06 87 52 34 26


mardi 17 septembre 2013

A Bruxelles, le lobby des pro veut faire la loi (sur l’eau) !!!!

Nous revenons de Bruxelles avec un sentiment mitigé ; nous pourrions être satisfaits d’avoir entendu la commission européenne dire qu’une procédure d’infraction était en cours depuis 2009 contre la France pour non respect de la directive sur les évaluations environnementales et que le cas de NDL entrait dans ce cadre. Le « saucissonnage » des procédures permet en effet d’éviter de montrer les effets cumulés sur l’environnement des investissements connexes (routes, tram-train, zones d’activités etc.).

Cependant nous regrettons que la commission semble croire sur parole l’État français quand il assure qu’il respectera la loi sur l’eau, à sa manière sans doute. Nous regrettons qu’elle n’ait pas voulu statuer à ce stade sur de possibles infractions sur les autres directives environnementales, et qu’elle reporte son jugement final à l’analyse des décisions à venir (arrêté loi sur l’eau et déplacement des espèces protégées).

En tout état de cause, nous avons eu confirmation que les études complémentaires, auxquelles on nous demandait de participer « en toute transparence » étaient déjà faites et que la concertation proposée en préfecture n’était qu’un simulacre.

Au moment où la nouvelle conférence environnementale doit démarrer, nous attendons de la rencontre promise avec le Ministre de l’Écologie des réponses claires sur les décisions qu’il entend prendre dans les semaines à venir.

Les pro-aéroport vont bien évidemment crier victoire et affirmer que tous les feux sont au vert. Ils auraient tort de vouloir revenir sur le terrain pour démarrer les travaux rapidement et déplacer les espèces protégées car le projet reste sous la surveillance rapprochée de la commission européenne, et la partie juridique n’est pas terminée. Surtout, la mobilisation populaire continue et continuera jusqu’à ce que la raison et le droit l’emportent et que le projet soit enfin abandonné.

Contacts presse :
Françoise Verchère : 06 73 37 67 76
Julien Durand :  06 33 51 01 25

mercredi 11 septembre 2013

L’ACIPA aux côtés de l’association Nexus pour la réhabilitation de la ligne ferroviaire traversant l'aéroport actuel

L’ACIPA a toujours dénoncé l’abandon de l’entretien des lignes ferroviaires anciennes et a toujours prôné la mise en valeur de la voie ferrée attenante à l’aéroport Nantes-Atlantique. Elle rappelle que cet élément essentiel de l’étoile ferroviaire existante est un vecteur efficace d’inter modalité avec l’aérien dans un esprit d’économie et d’utilité publique.

L’ACIPA répondra positivement à l’invitation reçue de l’association NEXUS qui organise la pose de la première pierre d’une station de TER dans la zone aéroport, ce samedi 14 septembre à 11 heures et elle prendra la parole à cette occasion.


Vous trouverez ci-après le lien vers l'invitation de Nexus :
https://www.dropbox.com/s/62l4iv2aekhle9g/NexusInvitationPosePremierePierreGareTERNantesAtlantique.pdf


Contact presse :
Christian Grisollet : 06 20 36 26 10

Message du CA de l'ACIPA à l'attention d'Hervé Kempf

Mr Kempf, 
 
Nous avons appris votre départ du journal Le Monde, départ provoqué par vos engagements au travers de vos reportages, et plus particulièrement sur le projet de Notre-Dame-des-Landes lui-même et sur la lutte que nous – opposants de tous horizons politiques – menons sans relâche.

L’Acipa vous assure de son soutien sans faille dans votre courageuse démarche qui témoigne de votre objectivité, de votre sincérité et de votre liberté d’expression. Qualités que tout journaliste d’opinion indépendant des pressions politiques et financières de tous bords doit défendre pour porter à la connaissance des lecteurs et lectrices une vision qui sort de la doxa ambiante.

Nous sommes fiers et heureux des rapports sincères qui se sont établis durablement entre vous et l’Acipa.

Nous vous encourageons dans la nouvelle aventure que vous entreprenez et nous vous souhaitons une grande réussite afin que la vérité sur les problèmes environnementaux à venir éclate au grand jour.

Le Conseil d'Administration d el'ACIPA

mardi 10 septembre 2013

Les associations : pas totalement convaincues par le ministre des Transports



Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes, 10 septembre 2013

Une délégation de l’Acipa, de l’Adeca, du collectif des pilotes et du CéDpa a été reçue ce 10 septembre par Frédéric Cuvillier, ministre des Transports.

Nous lui avons fait part de notre inquiétude sur une éventuelle reprise des travaux (cf déclarations de Jacques Auxiette et interview récente du sous-préfet en charge du dossier) et expliqué que nous ne reviendrions pas à la table des discussions si le calendrier et la méthode de travail n’étaient pas éclaircis. 

Le ministre des Transports nous a affirmé qu’il n’avait pas de calendrier à ce jour. Les recommandations de la commission de dialogue devraient être appliquées, les études sur le coût du réaménagement de Nantes-Atlantique en cas de maintien et sur le Plan d’Exposition aux Bruits conduites dans la transparence. Les conclusions de ces études n’étant pas déjà écrites, une reprise des travaux ne pourrait pas, selon lui, être programmée pour l’instant. Il nous a invités à revenir aux réunions de travail et a confirmé qu’une rencontre avec le Ministre de l’écologie était actée dans les semaines à venir.

Nous n’avons cependant pas été totalement convaincus car nous n’avons pas obtenu de garanties concrètes. D’autant que le Ministre nous a appris qu’un comité scientifique  aurait été désigné le 28 août pour juger des améliorations apportées à la méthode de compensation environnementale et suivre l’impact écologique du projet. Or, quelle que soit la compétence de ses membres, nous nous étonnons que l’on ne fasse pas appel au comité d’experts qui a déjà travaillé sur le sujet.

Leur rapport très sévère, remis au printemps dernier, invalidait totalement la méthode de compensation proposée par l’État et AGO-Vinci. En nommant un nouveau comité, l’État chercherait-il à contourner l’analyse des experts qu’il avait pourtant lui-même nommés ?

Pour notre part, nous attendrons les prochaines échéances (réunion devant la commission des pétitions à Bruxelles et entretien avec Philippe Martin, ministre de l’Ecologie) avant toute décision.

Contacts presse :
Julien Durand : 06 33 51 01 25
Françoise Verchère : 06 73 37 67 76

vendredi 6 septembre 2013

Réaction de l'ADECA, l'ACIPA et du CéDpa suite au report de la venue de la mission parlementaire européenne à Notre Dame des Landes

Notre-Dame-des-Landes, le 6 septembre 2013
L’Adeca, l’Acipa et le CéDpa déplorent le report de la mission parlementaire que la commission des pétitions européenne souhaitait effectuer en Loire-Atlantique en octobre prochain. Mais au fond ils ne s’en étonnent pas. 
En effet, c’est l’alliance des socialistes et des conservateurs au sein de la conférence des présidents de groupes du Parlement qui a provoqué ce report, réitérant à Bruxelles ce qui se passe à Paris et ici même sur le sujet de NDL. 

En réalité, cette décision, loin d’être une victoire pour les porteurs du projet est la preuve éclatante de leur inquiétude et de la faiblesse de leur dossier. En effet, si ce projet d’aéroport était aussi exemplaire et pertinent qu’ils le disent,  qu’auraient-ils à craindre d’une mission ? 
En fait, alors même qu’on nous promet de reprendre certaines études et qu’on nous incite à revenir à la table de travail, la manœuvre d’hier, à l’instar des dernières déclarations du Président de Région, dévoile l’obstination des politiques, leurs petits arrangements entre amis et leur mépris réel des enjeux humains et environnementaux qui se jouent à Notre Dame des Landes. 

Cela ne nous étonne pas et cela ne nous démobilise pas. Nous continuerons sans relâche à démontrer la véracité de nos analyses et l’ampleur de notre résistance citoyenne.  



Contacts presse :
ADECA : Association de Défense des Exploitants Concernés par le projet d’Aéroport : Sylvain Fresneau : 06 11 60 90 50
ACIPA : Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport : Julien Durand : 06 33 51 01 25
CéDpa : Collectif d’élu-e-s Doutant de la pertinence de l’aéroport : Françoise Verchère : 06 73 37 67 76


Lire aussi la réaction de la Confédération Paysanne

jeudi 5 septembre 2013

Communiqué de Presse des Copains 44 et 35 : Appel à mobilisation

C O M M U N I Q U E  D E  P R E S S E  d e s  C o p a i n s  4 4  e t  3 5

A P P E L  A  M O B I L I S A T I O N

Depuis les 40 ans de lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, des paysans, aux côtés des autres militants, sont actifs pour refuser l’artificialisation de 1500 hectares de terres agricoles.

Aujourd'hui, alors que les commissions de dialogue valident nos thèses, que l'Europe se saisit de l'utilité du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, que les opposants seront reçus le 10 septembre au ministère des Transports, que d'autres grands projets d'infrastructures (LGV...) sont abandonnés... la machine judiciaire continue.

Depuis le début de l'opération César, ce sont plus de 200 interpellations, 47 condamnations en comparutions immédiates. Des paysans ont aussi été condamnés.

En Juillet 2011 s'est créé le collectif d’organisations agricoles COPAIN 44 qui essaimera ensuite en Ille-et-Vilaine avec la création de COPAIN 35 en Juin 2012, et dans d'autres départements. Depuis leur création, les actions de ces collectifs paysans ont été nombreuses, fédératrices et parfois spectaculaires avec notamment des énormes convois de tracteurs : 100 tracteurs à Rennes le 10 Novembre 2012, plus de 400 à Notre-Dame-des-Landes le 17 Novembre 2012.

Le 27 Janvier 2013, COPAIN 44, aidé de zadistes et comités de soutien occupent la ferme de Bellevue laissée vacante la veille par l’ancien exploitant locataire. Des paysans et paysannes s'y déclarent résidents, la protégeant ainsi d'une destruction imminente. Depuis 7 mois, de nombreux chantiers ont été réalisés, permettant ainsi de faire vivre ce lieu et de lui redonner sa vocation productrice : réhabilitation du four à pain, boulangerie, transformation fromagère etc.

Poursuivis par AGO Vinci, et jugés par 2 fois en février et mars pour occupation illégale ce sont 18 paysans et paysannes qui font appel de leur jugement le 10 septembre à Rennes.

Le collectif 35 contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, COPAIN 35 et COPAIN 44 appellent à :
un rassemblement de soutien, le mardi 10 septembre à partir de midi, place du Parlement à Rennes.

Pour soutenir celles et ceux qui proposent un autre modèle de développement et sont aujourd’hui les porte-paroles de tous ceux qui refusent la réalisation de ce projet inutile.

La relaxe de tous les chefs d’inculpation redonnerait à l'occupation de la ferme de Bellevue son rôle d’intérêt général :
arrêter toute destruction ou saccage tant que tous les recours ne sont pas aboutis et préserver le potentiel d'installation et d'innovation alternative après abandon du projet.

Appel à mobilisation lancé par le Collectif 35 contre l'aéroport de NDDL et COPAIN 35 et 44

(Collectif des Organisations Professionnelles Agricoles INdignées par le projet d'aéroport)

Contacts presse:
Cyril Bouligand: 06 21 04 76 84
Dominique Guitton: 06 30 47 01 56
Vincent Delabouglise: 06 87 52 34 26

Voir aussi :
Infos covoiturage :
  • à 10h30  au parking de la poste à Notre Dame des Landes, au parking de la Maison Régionale à Sainte Pazanne et au Cardo à Nantes
  • à 11h à l’aire de covoiturage, zone de l’Oseraie (côté Grigonnais) par la sortie Puceul/La Grigonnais de la 4 voies de Rennes, au Wagon à Pannecé


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