Communiqué de presse de l'ADECA - mardi 25 février
L'ADECA réunie tient à remercier les agriculteurs et les CUMA venus en tracteur, et évidemment, les marcheurs venus eux aussi en masse pour refuser ce projet de déplacement d'aéroport.
520 tracteurs, c'est un niveau que nous n'avons jamais connu dans aucune action ; Ils ont répondu à l'appel du collectif COPAIN et au nôtre.
Cet immense refus du gaspillage des terres n'a pas été relayé par la presse qui a donné la priorité aux violences; pas un chiffre, pas une évocation, pas une photo. Et pourtant, cette mobilisation agricole est un immense camouflet pour le premier ministre. Camouflet aussi l'ampleur de la mobilisation populaire, chacun sait qu'il faut multiplier les chiffres de la préfecture par trois pour approcher la réalité.
L'ADECA réunie tient à remercier les agriculteurs et les CUMA venus en tracteur, et évidemment, les marcheurs venus eux aussi en masse pour refuser ce projet de déplacement d'aéroport.
520 tracteurs, c'est un niveau que nous n'avons jamais connu dans aucune action ; Ils ont répondu à l'appel du collectif COPAIN et au nôtre.
Cet immense refus du gaspillage des terres n'a pas été relayé par la presse qui a donné la priorité aux violences; pas un chiffre, pas une évocation, pas une photo. Et pourtant, cette mobilisation agricole est un immense camouflet pour le premier ministre. Camouflet aussi l'ampleur de la mobilisation populaire, chacun sait qu'il faut multiplier les chiffres de la préfecture par trois pour approcher la réalité.
Vu l'ampleur annoncée de la mobilisation, vu la catastrophe écologique que constituerait ce projet et l'impossibilité de mettre en œuvre, les compensations, ce projet est en train de mourir.
La seule issue pour les porteurs du projet est de discréditer le mouvement par la violence, en particulier auprès des Nantais. Comme par hasard, la violence a été au rendez vous et n'a été maîtrisée que tard après de nombreux dégâts,
Nous avons eu peur pour les militants et pour notre matériel. Nous comprenons donc, et partageons le désarroi des Nantais devant les dégâts. La violence ne fait pas partie de nos modes d’action.
Mais cette journée ressemble trop à un plan bien préparé: samedi violences, dimanche attaques contre les opposants et les écologistes, lundi, mardi : communication sur les dégâts et on pourra ainsi continuer à essayer d'imposer ce projet.
Nous avons le sentiment d'avoir été pris en otage par d’un côté cent ou deux cent casseurs qui ont fait ce que le pouvoir attendait, et de l’autre par la police dont l’inefficacité était surprenante. Ainsi, ont étés tuées, l’ampleur et la visibilité de cette manifestation.
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