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lundi 27 mai 2013

La lutte de Notre-Dame-de-Landes au rassemblement des Glières - Intervention de Genevève Coiffard-Grosdoy

Geneviève avec Didier Magnin, l'un des créateurs du CHRA
Les Grands Projets Inutiles Imposés, nouveaux éléphants blancs...
Intervention au Plateau des Glières le 19 mai 2013
de G Coiffard-Grosdoy, (membre de l'ACIPA et Attac)
au nom des opposants au projet d'aéroport de Notre Dame des Landes


Depuis des années les opposants réfléchissent sur les choix de société que porte cet aéroport. Et dans le même temps nous avons noué des contacts avec d'autres luttes qui nous semblaient proches des nôtres et développé avec elles l'idée de Grands Projets Inutiles Imposés : projets pharaoniques d'infrastructures liées au transport de personnes, de marchandises, d'énergie, de matières premières ou liées à la production (d'énergie, de biens …), ou au traitement de leurs déchets ; complexes touristiques, sportifs ou commerciaux...

Nous avons découvert des caractéristiques communes dans ces projets, et dans les manières de les combattre, d'où l'utilité de la mise en réseau des luttes et des alternatives que l'on peut proposer.

Le premier Forum Européen contre les Grands Projets Inutiles (GPI), à Venaus, en août 2011, à l'initiative de No-Tav , s'est ouvert aux thématiques « transport » au-delà du ferroviaire. Le deuxième Forum, à Notre Dame des Landes (44) en juillet 2012, a intégré la question de l'énergie et des équipements touristico-commerciaux tels le projet d'EuroVegas en Espagne. Le troisième aura lieu à Stuttgart du 20 au 25 juillet.

Tous ces GPII s’inscrivent dans une logique du plus grand, plus gros, plus vite, plus centralisateur ; du plus glouton en fonds publics, en terres et autres ressources ; et bien sûr du plus juteux pour les grosses entreprises (multinationales du BTP entre autres) bénéficiaires de leur construction, et de leur gestion pour des décennies. Ils sont démesurés en termes de coût ; d' empreinte écologique (destruction de terres nourricières et de zones humides, consommation de ressources naturelles vitales et/ou non renouvelables telle l'eau pour les golfs) ; de casse du lien social et des solidarités qu’ils entraînent (territoires fracturés...). Tous ces GPII se révèlent basés sur le mensonge à tous les niveaux : mensonges sur les besoins (dont la réalité actuelle et l'évolution future sont grossièrement sur-estimés) ; mensonges (ou au moins opacité) sur les projets eux-mêmes ; mensonges sur les coûts ; mensonges sur les financements ; mensonges sur les compensations environnementales ; mensonges enfin sur les retombées en terme d'emploi.
Les GPII s’avèrent le plus souvent inutiles par rapport aux besoins qu'ils sont censés satisfaire. Car, dans la plupart des cas, les citoyens identifient des solutions alternatives, moins coûteuses écologiquement, socialement et financièrement. Ils réfléchissent alors en termes de sobriété énergétique, relocalisation des productions et consommations, mise en œuvre de nouvelles solidarités.
Les GPII ont aussi en commun la criminalisation des opposants et le déchaînement d'une répression implacable.
Les GPII se voient promus solutions à la crise systémique que nous vivons, en ramenant la « croissance » ; pourtant, c’est l’aggravation de la crise qu’ils engendrent, en creusant la dette.
Enfin, les promoteurs tentent d'arracher des dérogations inouïes aux législations théoriquement les plus solides ; ainsi pour EuroVegas à Madrid, l’autorisation d’accès des mineurs aux casinos, la modification de la loi sur le blanchiment d'argent, la casse du droit du travail...

Ces éléphants blancs sont des colosses aux pieds d'argiles, nous pouvons les vaincre. Mais c’est le plus en amont possible, tant qu'ils sont au stade de projets, qu'il faut organiser la résistance des citoyens résistants que nous sommes en mutualisant les expériences des uns et des autres. « Globalisons la résistance, globalisons l'espoir ! »

En savoir plus :

La lutte de Notre-Dame-de-Landes au rassemblement des Glières - Intervention de Marcel Thébault

Paroles de résistance
intervention au plateau des Glières le 19 Mai 2013

de Marcel Thébault, paysan,
au nom des opposants au projet d'aéroport de Notre Dame des Landes (44)
Nous sommes heureux d’être là dans lieu chargé d’histoire, où des hommes se sont engagés et battus pour refuser l’inacceptable et pour construire un autre avenir
lors de la grève de la faim, nous nous sommes installés place de la résistance à Nantes, puis quand nous l’avons quitté, nous y avons laissé une couronne de fleurs ou était écrit « résister se conjugue au présent »

Oui, nous nous opposons à un projet de déplacement d’aéroport qui conquerrait 1650 Ha de terres dont les 2 /3 sont de la surface agricole
en 3 mots, ce déplacement n’a rien à voir avec l’aéronautique : l’aéroport actuel fonctionne très bien et n’est pas près d’être saturé et la DUP est une escroquerie
Ce plateau de terres humides en tête de 2 bassins versants est stratégique sur le plan environnemental
Ce projet serait un gouffre financier, les études ont été bidouillées et le financement public atteint 48%, investis à fonds perdus ; seule la multinationale Vinci est certaine de gagner de l'argent.
Nous ne nous battons pas pour défendre notre jardin et notre tranquillité, mais nous voulons conserver des terres agricoles avec leur bocage et un potentiel d’emploi agricole par des circuits courts en périphérie de ville.
Nous nous battons pour un avenir meilleur qui ne soit pas une course au bétonnage et laisse une place à la nature :

Les agressions d'octobre-novembre 2012 ont marqué l'actualité.
Les gardes mobiles sont venus vider la zone, raser les maisons et les cabanes alors que le projet n'est pas démarré.
Les jeunes expulsés ont su résister de manière diversifiée, originale, utilisant la course, la ruse, mais aussi l'art et la musique contre la force brutale.
Les associations de lutte, comme elles l'avaient toujours dit, ont participé à la résistance, fournissant un local pour le repos et les repas et ont assuré l’accueil et l'acheminement des soutiens.
La manifestation de réoccupation du 17 novembre a réuni 38000 citoyens venus pour apporter des matériaux et reconstruire dans les bois.
L'erreur fatale du Préfet fut l'attaque du vendredi suivant pour détruire ce que cette foule avait construit, car la foule est revenue le week end ; Nantes et Saint Nazaire ont été bloquées et le dimanche 50 tracteurs sont venus protéger les constructions dans les bois.
Notre réussite, c'est cette union de tous : occupants illégaux, mais légitimes, citoyens, associations et paysans. C'est ce qui a contraint Jean Marc Ayrault à mettre en place des commissions pour calmer le jeu avec quelque chose qui sans le dire fut un moratoire.
Fin janvier, le COPAIN, comité d'organisations paysannes a enlevé ses tracteurs de la châtaigneraie pour occuper le ferme de Bellevue. Ceci afin d'éviter la destruction programmée pour cette ferme qui était devenue libre.
Avec cette nouvelle action forte, les paysans se posent comme un acteur de cette lutte: soutien aux jeunes occupants, sauvegarde des fermes et de leur foncier, c'est à dire, préparation d'un avenir sans aéroport.
Des paysans sont partis en retraite, mais les autres sont restés et ont été expropriés en 2012 ; cinq fermes soit 10 personnes sont toujours là et comptent bien y rester. Ils sont protégés par l'accord politique dit « de la grève de la faim ».
L'opération Séme ta ZAD a mis en place une vingtaine de projets  pour cultiver les terres de Vinci et s'inscrire dans la durée. Cette résistance concrète crée du lien entre tous les opposants et reçoit leur soutien.
La chaîne humaine du 11 mai a montré notre capacité à rester mobilisés, à motiver de nouveaux militants et à innover dans l'action.
Que les porteurs du projet ne s'y trompent pas, même le temps ne nous usera pas.

Notre richesse est la diversité de notre lutte: d’un côté les associations, syndicats et partis politiques regroupés en une coordination de 40 membres, de l'autre, les nouveaux habitants installés depuis 2009 en collectifs d'occupation.

Derrière cela deux stratégies se côtoient :
  • Celle des jeunes met en avant un fonctionnement horizontal, un engagement par l'action directe sur le terrain en surveillant toute action qui irait dans le sens du projet.
    Parallèlement à cela, ces jeunes expérimentent un mode de vie basé sur la mise en commun des avoirs et des besoins et qui refuse la société de consommation.
  • La stratégie des associations est citoyenne, elle se bat par de l’argumentation, de l’expertise et vise des mobilisations ouvertes à tous. Elle est très soucieuse de l’opinion publique. Elle se déploie sur 3 piliers qui sont la mobilisation citoyenne, parce que notre refus est massif et populaire, le politique, car la décision d'arrêt sera une décision politique, et enfin le juridique car du point de vue de la loi sur l'eau, ce projet est illégal. Cette diversité de nos modes d'action est une de nos garanties de succès
.
Et aujourd'hui
  • Nous avons su résister de façon efficace cet automne hiver parce que toutes les composantes de l’opposition se sont soutenues et aidées face aux forces du désordre.
    Les porteurs de projet n’ont pas pu vider la zone, ils se sont jetés dans une impasse politique et le soutien citoyen, votre soutien, a été formidable.
    Une quinzaine de maisons ont été vidées puis détruites, de même que de nombreuses cabanes, mais aujourd’hui, il y a encore plus d’habitations dans les bois. Des réinstallations sont en cours dans les hameaux détruits
  • Parallèlement, il reste toujours des paysans, ils ont été expropriés, mais cultivent toujours leur ferme en attendant la chute du projet. Le mouvement paysan est l'âme de la lutte.
    Aujourd’hui, avec le rapport des commissions, les porteurs de projet se donnent 2 mois pour répondre, mais ils oublient la condamnation catégorique du dossier loi sur l’eau par les scientifiques et le suivi soupçonneux du dossier par la commission européenne.


Nous avons marqué beaucoup de points, mais le projet n'est pas mort. Nous poursuivons la lutte. Vous nous avez déjà apporté votre soutien, nous vous en remercions, mais nous en aurons encore besoin !
Nous pouvons vous donner deux rendez-vous :
  • si reprise des hostilités, nous vous appelons à agir chez vous : c'est de toute la France que les porteurs du projet doivent entendre notre indignation et notre résistance
  • De toute façon, nous vous attendons les 3 et 4 août pour des rencontres-débats et soirées festives.
En savoir plus :
http://www.citoyens-resistants.fr/
http://www.citoyens-resistants.fr/spip.php?article272  (photos)



vendredi 17 mai 2013

Appel du Copain 44 à mobilisation le 21 mai 2013 à Saint Nazaire

Mardi 21 mai, notre copain Christian est cité à comparaitre devant le tribunal de grande instance de Saint Nazaire, pour refus d'obtempérer et refus de prélèvement d'ADN.

Les faits reprochés se seraient déroulés le samedi de la manifestation « Sème ta Zad » alors que la circulation était libre et non contrôlée toute la journée. Il n'y a pas eu d'interpellation sur le fait alors que Christian évoluait lentement en tracteur parmi les nombreux piétons. Ce n'est que deux jours après qu'il était convoqué à se présenter en gendarmerie, arrêté le lendemain dans sa ferme avec l'appui d'un gros dispositif policier (plusieurs fourgons de gardes mobiles et maitres chiens), placé en garde à vue pendant 24heures puis sous contôle judiciaire jusqu'au procès.

Un autre copain qui, à la demande du collectif COPAIN 44, avait placé un tracteur devant la gendarmerie,  lors de la manifestation de soutien pendant la garde à vue, est aujourd'hui cité à comparaitre devant le tribunal de Nantes le 7 aout à 14h00.

Nous dénonçons la totale disproportion des moyens et des procédures mis en oeuvre qui ne peuvent que démontrer une volonté délibérée du pouvoir en place et de la préfecture de criminaliser notre action et de frapper les militants les plus engagés.

18 paysans du collectifs COPAIN 44 sont toujours en procédure , traduits en justice par AGO Vinci dans le cadre de l'occupation de la ferme de Bellevue, et sont cités à comparaitre en appel devant le tribunal de Rennes le 10 septembre prochain.

Depuis octobre dernier, la violence de l'action policière et les contrôles incessants ont entrainé plus de 200 interpellations recensées, 46 procès dont 1/3 en comparution immédiate.

Les dizaines de milliers de citoyens français qui s'opposent au projet de transfert de l'aéroport proposent avant tout un autre projet de développement pour le territoire et notre société. Le passage en force du pouvoir en place les amène à s'engager sur le terrain. Doit-on les mettre tous en garde à vue?

Le COPAIN 44 vous appelle tous, paysans et citoyens, à un grand rassemblement
devant le tribunal de grande instance de Saint Nazaire
le mardi 21 mai 2013 à 12h00 (avec votre pique nique)

  • Pour soutenir et manifester notre solidarité à notre copain Christian
  • Pour refuser la judiciarisation de notre action politique
  • Pour dénoncer la volonté affichée de frapper les militants fortement engagés contre le projet
  • Pour réclamer la relaxe de Christian et de tous les miltants opposants aujoud'hui poursuivis, et l'amnistie des militants condamnés

Covoiturage à 11h à Beauséjour (Nantes) et Place de la Poste de Notre Dame des Landes
                                                                       
Le COPAIN 44


Plantation de pommes de terre à la Ferme de Bellevue

Dimanche 19 mai 2012 à partir de 11h00, des paysans du Finistère apportent des plants de pommes de terres, courges et autres et viennent les planter sur les terres de la Ferme de Bellevue.

La plantation se fera avec une planteuse derrière tracteur, et aussi avec une planteuse mécanique tractée par un cheval de trait.

A cette occasion Mathieu Lebreton fera une démonstration de différents matériels de maraichage à traction animale.

Vous y êtes tous invités, ainsi qu'à partager le picnic le midi à la ferme de Bellevue.

mercredi 15 mai 2013

Chaine humaine autour de Notre-Dame-des-Landes : pari réussi !

La chaine humaine de 25 km le samedi 11 mai, autour du site bocager menacé par le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ainsi que les concerts de soutien de nombreux artistes militants durant tout le week-end, viennent de démontrer une fois de plus que la mobilisation face à ce projet d'un autre siècle est toujours aussi importante.
 
Le 17 novembre, lors de la manifestation de réoccupation faisant suite aux expulsions, nous étions 40 000 !

Samedi, nous étions toujours aussi nombreux, alors que la tension sur le terrain est un peu retombée.

La démonstration est ainsi faite : notre détermination est intacte !

On peut même dire qu'elle s'accroît, tant étaient nombreux les comités de soutiens et participants qui s'étaient déplacés, parfois de très loin, pour joindre leurs voix et leurs bras aux nôtres et demander l'abandon définitif de ce projet.

Les nombreux bénévoles qui ont permis l'organisation de cette opération complexe, et sans doute jamais égalée,sont fin prêts pour l'organisation du prochain grand rendez-vous festif des opposants, les 3 et 4 août prochains. Qu'ils soient remerciés pour leur engagement sans faille, de même que les artistes qui ont animé les soirées.
 
Nous resterons vigilants et mobilisés jusqu'au bout pour qu'enfin ce projet inutile soit définitivement "enterré" !
 
L'organisation de la chaîne humaine
 
Lien vers l'album photo de l'évènement : https://picasaweb.google.com/ACIPA.NDDL/2013_05_11_ChaineHumaine
Des photos haute définition peuvent vous être fournies sur demande.
Des photographes d' agences de presse étaient de plus présents sur le site toute la journée et dans l'hélicoptère de l'organisation

mercredi 1 mai 2013

Deux visiteuses, un événement citoyen, une fête ! à Notre-Dame-des-Landes le 8 juin à partir de 11 heures


Marie-Monique Robin

Le 2 janvier 2013, j’ai découvert dans le Journal Officiel que Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, m’avait nominée pour être promue chevalier de la Légion d’honneur.
Cette distinction honore tous ceux et celles dont j’ai illustré les causes dans mes documentaires et livres depuis près de trente ans.
C’est pourquoi je vous invite à célébrer cet événement, le 8 juin 2013, à Notre-Dame-des-Landes. La médaille me sera remise par Dominique Méda, sociologue et philosophe, chevalier de la Légion d’honneur, à 11 h 30 heures.
Suivra une grande fête avec déjeuner sur l’herbe, musique et projection de mon documentaire "Les moissons du futur". Venez nombreux et nombreuses.

Dominique Méda




 Je suis très heureuse de participer à cet événement. Comme Marie-Monique, je voudrais que nous soyons exemplaires dans nos paroles et dans nos actes pour montrer combien la tempérance, la mesure, la capacité à s'autolimiter et donc finalement la raison sont de notre côté. A très vite !






L'ACIPA et la Coordination des opposants, ont accepté avec le plus grand plaisir le soutien que Mmes Robin et Méda leur apportent en venant réaliser sur le terrain de leur lutte la remise de légion d'honneur à Mme Robin.
Cette remise sera un événement aussi mémorable qu'inhabituel, une fête riche en amitié, en musique, en échanges autour des documentaires de Marie-Monique.



11 h 30 remise de la Légion d'honneur à Mme Robin par Mme Méda
13 h 15 pique-nique en musique
15 h 00 projection du film "Les Moissons du futur"


Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice, est lauréate du Prix Albert-Londres (1995). Elle a réalisé de nombreux documentaires, couronnés par une trentaine de prix internationaux. Elle est aussi l’auteure de plusieurs ouvrages, dont Voleurs d’organes, enquête sur un trafic (Bayard), Les 100 photos du siècle (Le Chêne/Taschen), Le Sixième Sens, science et paranormal (Le Chêne), 100 photos du XXIe siècle (La Martinière), Escadrons de la mort, l’école française et L’École du soupçon (La Découverte) et, en coédition avec Arte-Éditions, les best-sellers Le Monde selon Monsanto (traduit en 16 langues), Notre poison quotidien et Les moissons du futur. 

Dominique Méda, sociologue et philosophe, a particulièrement écrit sur le thème du travail et des politiques sociales, des indicateurs de richesse et des femmes. Entre autres, elle a écrit Qu'est-ce que la richesse ?, en 1999, texte repris ensuite sous le titre : Au delà du PIB. Pour une autre mesure de la richesse (Champs actuel Flammarion) ; elle a créé le réseau FAIR (Forum pour d'Autres Indicateurs de Richesse) avec Jean Gadrey, Florence Jany-Catrice et Patrick Viveret. et Danielle Mitterand.


Projections de films de Marie-Monique Robin à la ferme de Bellevue, dans des salles associatives... pendant la première semaine de juin. Programme communiqué ultérieurement

L'invitation au format PDF (2Mo)

A ceux qui s'étonnent de cette cérémonie, quelques explications :
La décision d'accepter ou non la Légion d'honneur (elle a été proposée à son insu) appartient à la seule personne concernée, et Marie-Monique Robin s'en explique elle-même :
http://wp.arte.tv/robin/2013/01/04/sacree-legion/
et http://wp.arte.tv/robin/2013/05/01/sacree-legion-suite-rendez-vous-le-8-juin-a-notre-dame-des-landes/ (textes et commentaires).

Ses amis, ses collègues lui ont fait valoir que c'était une reconnaissance de la qualité de son travail professionnel
Au lieu de recevoir la Légion à l’Élysée, elle a souhaité faire de la remise un acte militant, en choisissant la personne qui lui remettrait et le lieu de la remise : Notre-Dame-des-Landes, en soutien à notre lutte. Elle a donc contacté l'Acipa et la Coordination, qui ont accepté ce soutien, d'une forme inattendue en effet.
Ce sera pour nous l'occasion d'une fête, et aussi de faire connaître les documentaires de Marie-Monique.

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